LE RÉSEAU ACTION CLIMAT ET SOLAGRO PUBLIENT AUJOURD’HUI UN RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION DES LÉGUMES SECS INTITULÉ « LES LÉGUMES SECS – QUELLES INITIATIVES TERRITORIALES ? ». A L’OCCASION DE L’ANNÉE INTERNATIONALE DES LÉGUMES SECS, CE RAPPORT BRAQUE LES PROJECTEURS SUR LES LENTILLES, POIS CHICHES ET AUTRES HARICOTS SECS COMME UNE SOLUTION FACE À LA CRISE CLIMATIQUE : LEUR INTRODUCTION DANS LES ROTATIONS AGRICOLES PERMET DE DIMINUER LES APPORTS D’ENGRAIS AZOTÉS ET LEUR INTRODUCTION DANS NOS RÉGIMES ALIMENTAIRES PERMET DE DIMINUER NOS BESOINS EN PROTÉINES ANIMALES.

Près de 6 mois après la signature de l’accord de Paris sur le climat, il est nécessaire de rentrer dans une phase d’action pour maintenir l’élévation de la température moyenne mondiale en deçà de 2°C, voire de 1,5°C. Or, l’agriculture et l’alimentation et notamment les légumes secs, y ont un rôle à jouer ! 

D’une part, leur introduction dans les rotations culturales permet de diminuer les apports d’engrais azotés, fortement émetteurs de gaz à effet de serre. D’autre part, leur introduction dans les régimes alimentaires humains permet de diversifier les sources de protéines, en remplacement de la viande, contribuant ainsi à des régimes alimentaires moins émissifs en gaz à effet de serre, moins couteux et bons pour la santé. 

La France est un faible consommateur de légumes secs (deux fois plus faible que la moyenne européenne) et un faible producteur (importation de 80% de nos besoins). 

Des politiques publiques ambitieuses sont donc nécessaires pour soutenir le développement de la production et de la consommation des légumes secs. Et une part de la solution se trouve dans les territoires (systèmes alimentaires territoriaux, introduction de légumes secs au menu des cantines, développement des appellations de l’origine et de la qualité, etc.). Cette publication se plonge donc dans des expérimentations territoriales afin d’en faire ressortir les éléments d’enseignement pour l’ensemble des acteurs concernés : collectivités territoriales, acteurs du développement agricole et de l’enseignement agricole, associations locales et acteurs publiques notamment.

Ce rapport contient en particulier :

  • un état des lieux de la production et de la consommation des légumes secs en France,
  • 5 fiches descriptives d’initiatives territoriales françaises de production et consommation de légumes secs,
  • 3 fiches descriptives d’initiatives à l’étranger,
  • une partie analyse comprenant l’identification des freins et leviers identifiés pour le redéploiement de la production et de la consommation des légumes secs en France.